Celle-ci s’adresse à des interventions plus lourdes, telles que Myomectomie chirurgicale, Hystérectomie voie haute (par laparotomie) ou basse, mastectomie ou tumorectomie du sein avec curage ganglionnaire, cœlioscopies.
A l’induction anesthésique succède la mise en place d’une sonde dans la trachée permettant une ventilation artificielle pour des durées opératoires plus prolongées.
Elle nécessite l’utilisation de curares (qui sont des myo-relaxants).
Pour ces interventions la douleur est plus importante et nécessite l’utilisation de morphine au mieux administrée par l’intermédiaire d’une pompe permettant une auto administration à la demande (PCA) en psot-opératoire. De plus il ya souvent une interruption du transit intestinal qui nécessite le maintien de perfusions pendant 48h.
Enfin des nausées vomissements post anesthésiques peuvent survenir et ce d’autant plus qu’il s’agit de femmes non fumeuses ayant eu des épisodes identiques au cours d’anesthésies antérieures.
Pour toutes ces raisons, ces actes ne sont pas compatibles avec une procédure ambulatoire et nécessitent une hospitalisation de plus de 24 heures voire de quelques jours.